La «voirie au front»
Aux premiers mois du conflit marqués par une « guerre de mouvement », succède pendant près de quatre années, une « guerre de position ». En marge des opérations militaires, le commandement doit faire face aux risques d’épidémies qui menacent toutes les grandes concentrations humaines soumises à des règles d’hygiènes précaires voire inexistantes, plus particulièrement lorsque les combattants sont déployés en première ligne. À cet effet, à partir des recommandations d’une communauté médico-scientifique très investie sur ces questions, le Grand Quartier Général développe des moyens particuliers et adapte aux conditions de la vie en campagne les traditionnelles corvées de quartier et de bivouac, qui prennent alors la dénomination de « voirie au front. »
Le sommaire complet du magazine 14-18 n°75 (nov-déc-janv 2017)
La «voirie au front» : hygiène, désinsectisation, dératisation… par Frédéric Médard
Portrait du capitaine Do Huu Vi par Michaël Bourlet
Maubeuge 1914, à travers les témoignages par Christiophe Robinne
L’éviction du général de Langle de Cary par Henri Ortholan et Guy Le Mouel
Le voïvode Stepa Stepanović par Stéphane Bottero
Ludres dans la Grande Guerre par Olivier Petit
La vie parisienne pendant la Grande Guerre par Christian Benoit
Artisanat de tranchée: les allumettes et le poilu par Patrice Warin
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