Nivelle et le Chemin des Dames
Le 28 juillet 1911, après avoir essuyé un refus du général Pau (avançant la raison de son âge mais aussi – et surtout – parce que le gouvernement aurait eu son mot à dire sur la nomination de ses officiers généraux), Joffre devient chef des armées. Un choix par défaut. Quelques années plus tard, le 25 décembre 1916, le même Joffre à qui on reproche de ne pas avoir gagné la guerre et d’interdire le G.Q.G. aux députés, vacille de son “trône”. Nivelle, qui s’est couvert de gloire sur le champ de bataille de Verdun en reprenant les forts de Douaumont et de Vaux, le remplace. Là aussi un choix par défaut. Ce partisan de l’« attaque brusquée » connaîtra bien des tracas au moment de concevoir son offensive : le repli allemand sur la ligne Hindenburg et le comportement de Haig qui n’accepte pas que les troupes britanniques soient placées sous le commandement du général français. À cela s’ajoute la défiance des hommes politiques français à son égard sans omettre le grand chambardement qui a eu lieu dans tous les états-majors des armées. Pour préparer une offensive devant être décisive, il y a mieux comme contexte…
Jean-Pascal Soudagne
Le sommaire complet de 14-18 magazine n°76:
Dossier Nivelle et le Chemin des Dames
– Aux sources de l’offensive du Chemin des Dames
– 1917, la Légion dans l’offensive Nivelle
– Messimy et l’offensive du Chemin des Dames
– Les villages disparus du Chemin des Dames
Louis II de Monaco dans la Grande Guerre
Les transmissions de l’armée de terre française
Pierre Larivière, poilu, écrivain et illustrateur anarchiste
Artisanat de tranchée : le menu des poilus
Pour commandez en ligne votre magazine : boutique.soteca-editions.fr