À Mont Saint Jean, en avant de Waterloo ce dimanche 18 juin 1815 à 19h30, la ligne anglaise donne des signes de faiblesse. Napoléon va tenter de percer le centre anglais et repousser l’ennemi sur Anvers. Pour cela, il ne lui reste qu’une ultime réserve: la Garde. Sous les ordres de leurs généraux, neuf bataillons de la Moyenne Garde se lancent à l’assaut des troupes britanniques.
par Marc Cornet gendarme et passionné d’histoire, il a fait du Premier Empire sa période de prédilection. Biographe de Grouchy, il a aussi publié Le maréchal Bessières le Bayard de la Grande Armée (Saint- Cloud, Soteca, 2017)
La bataille de Mont-Saint-Jean, plus connue sous le nom de Waterloo, est l’ultime combat qu’il faut remporter. Les Anglais repoussés hors de Belgique, Napoléon pourra se retourner contre les Prussiens et, ceux-ci une fois vaincus, il sera en position de force pour négocier avec les Russes et Autrichiens qui réunissent leurs armées pour fondre sur les forces françaises. Malheureusement, à Mont-Saint-Jean, Napoléon peine à abattre l’armée anglobatave sous les ordres de Wellington. L’attaque du centre droit anglais par les corps de Reille et d’Erlon a échoué. L’attaque prématurée et irraisonnée des divisions de cavalerie de Milhaud, de Kellermann ainsi que celles de la Garde s’est soldée par un échec cuisant. Certes, ces différents assauts ont fortement entamé les forces ennemies et obligé Wellington à renforcer son centre avec ses dernières réserves, mais il tient toujours et la nuit ne va pas tarder, ce qui obligera l’Empereur à suspendre ses opérations (…)
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