L’équipe du magazine Sophrologie Pratiques et Perspectives souhaite une excellente année 2019 à tous nos lecteurs ! Nous les remercions pour la confiance qu’ils nous accordent. Nous estimons communément que l’intégration d’une information dans notre mémoire correspond à un acte volontaire ; en somme, je dois me forcer à mémoriser. Et si, au contraire, je pouvais apprendre par les techniques sophrologiques sans chercher à retenir… Quels sont les facteurs qui facilitent la résilience, à savoir la capacité, malgré les événements difficiles, à nous défendre, nous réparer, rebondir en continuant à nous développer et nous construire ? Comment la sophrologie participe-t-elle à la mise en place d’un processus résilient ? Après avoir subi la violence d’autrui, l’isolement à cause de la honte constitue une nouvelle forme de souffrance. Comment le sophrologue peut-il aider à rompre la solitude insupportable ? Avec d’autres spécialistes, comment accompagne-t-il les victimes pour qu’elles retrouvent la possibilité d’entrer en relation avec elles-mêmes et autrui de manière plus positive ? Ce que nous taisons est aussi ce qui ressurgit sous la forme de sentiments diffus de mal-être et parfois plus. Le sophrologue est attentif aux différentes prises de conscience de celles et ceux qui pratiquent et à leur aptitude à mettre en mots, séance après séance, leurs propres maux. Dans les années 60, de nombreux médecins généralistes ou spécialistes ont rapidement compris l’intérêt de la pratique de la sophrologie. Jacques Donnars appartient aux personnes ayant introduit notre discipline en France. En lui rendant hommage, nous évaluons le chemin parcouru depuis.
Richard Esposito, directeur du comité éditorial
Au sommaire de ce numéro 22 de Sophrologie : la charge mentale, la résilience, le milieu pénitentiaire, la violence faite aux femmes, l’anxiété, le sens de la pratique soignante…
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