« J’ai envie de me marier, de me suicider, ou de m’abonner à “L’Illustration”. Un geste désespéré, quoi… » (Albert Camus, d’après Olivier Todd, “Albert Camus, une vie”). Le Second Empire est décrit pour avoir connu un « ministère du faste » et ne peut échapper à l’étiquette de « Fête impériale ». Alors que Louis Pasteur assurait : « Le règne de l’Empereur Napoléon III restera l’un des plus glorieux de notre histoire », il serait réducteur de limiter la période à ce que ses détracteurs, après la chute de l’Empire, relayés par une presse libérée et devenue hostile suite à la défaite de Sedan, voulurent qu’on en retienne. Toutefois on ne peut écarter ce que permit de forger « la légende noire du Second Empire» comme plus tard l’appellera Jean des Cars. Pour cela, la diffusion des caricatures féroces, qui furent les premières illustrations graphiques du discrédit et de l’opprobre qui frappa alors le régime impérial déchu, s’y employa largement.
Par Abel Douay, conseiller de la rédaction
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