1900, L’Exposition Universelle et la Belle Époque
Onze ans après une édition symbolisée par la tour Eiffel, Paris accueille en 1900 l’Exposition universelle de tous les superlatifs. Par le nombre d’exposants, les bâtiments et les programmes proposés, la Ville lumière éblouit les visiteurs et peut compter sur les prouesses de la fée électricité. Le métro fait rouler ses premières rames, le pont Alexandre III propose ses lampadaires étonnants, le Grand et le Petit Palais exposent leurs trésors tandis qu’un Vieux Paris idéalisé a été reconstitué. Sorte de parc d’animation géant, cette manifestation marque une apothéose du style français, à la fois artistique et architectural. Quatorze ans plus tard, la Grande Guerre refermera cet âge d’or, Belle Époque désormais révolue.
Philippe-Enrico Attal
Au sommaire:
– Dossier :L’Exposition universelle le triomphe de 1900 ;
– Dossier :L’architecture de la Belle Époque;
– Portfolio :Les dorures du pont Alexandre III
– Littérature :Les salons philosophiques
– Un lieu,une histoire :Le boulevard Saint-Martin
– Débats et perspectives : Pourquoi tant de statues ?
– Visite :Monge-Mouffetard, un étonnant village
– Un regard :Le Jardin d’Acclimatation
– Portrait: Le docteur Véron « bourgeois de Paris » méconnu
– Vie quotidienne: Le 4e arrondissement du petit boucher au grand magasin
– Tribune : 14, rue de l’Ancienne Comédie
– Paris de ma fenêtre : Pierre Arditi : « Je suis un Parisien invétéré » – Avant…après: Place Stalingrad
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