A la une du magazine 14-18 n°61 (mai-juin-juil 2013) : Le camouflage
> Si la Grande Guerre a permis l’arrivée d’armes nouvelles comme le char, les avions, le lance-flammes… elle a également favorisé la reconnaissance d’une arme qui trompe, le camouflage. Cette technique de dissimulation et de protection avait été peu utilisée jusqu’en 1857. C’est en effet à cette époque que les Britanniques en Inde ont été contraints, en raison du nombre de leurs victimes, de teindre leurs unifomes tropicaux de couleur blanche dans des tons neutres. Ce n’était là qu’un début puisque, à l’issue de la guerre des Boers, en 1902, tous les uniformes des soldats de l’armée britannique ont été standardisés en utilisant une teinte plus foncée, le kaki. D’autres nations ont suivi cet exemple à l’image des États-Unis, de la Russie, de l’Italie, de l’Allemagne avec des tons comme non seulement le kaki mais aussi le gris, le bleu-gris jugés encore plus adaptés. Seule la France était restée fidèle à ses couleurs vives…
Jean-Pascal Soudagne
Le sommaire complet :
Le camouflage au cours de la Grande Guerre par Cécile Coutin, conservateur en chef, BNF
> Invention du camouflage
> Organisation administrative
> Recrutement et effectifs
> Réalisations sur le terrain
> Dans les autres armées bellégérantes
> Le camouflage n’est plus ce qu’il était
Les premiers officiers morts pour la France par Michaël Bourlet, Écoles militaires de Saint-Cyr Coëtquidan
Le Tannenberg, août 1914 par Allain Bernède, docteur en histoire
Cérémonie de remise de bâton de maréchal à Pétain par Cécile Gautier, service de communication du musée de l’Armée
Albert Gleizes en majesté par France Marie Frémeaux, docteur en littérature comparée
Artisanat de tranchée : le sabot du poilu par Patrice Warin, diplômé de l’École du Louvre, ethnographe
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