Après le succès du premier tome, ce nouvel opus, sous la direction de Jean Wacquet, s’intéresse plus précisément aux échanges pères et enfants. Des extraits de lettres, de récits autobiographiques éclairent les relations qui les unissaient, au cours de la Grande Guerre. Entre eux, se noue une chaîne de mots manuscrits, de craintes, de larmes …
Suite de la lecture « Paroles de poilus. Mon papa à la guerre. »
Drapeaux, canons, obus, mitrailleuses, Zeppelins, autant de trophées en provenance du front – auxquels s’adjoignent tableaux et dessins –, qui, entre 1914 et 1918, ont été exposés au grand public aux Invalides à Paris. Tout au long de la guerre, l’Hôtel et le musée de l’Armée constituent un lieu de rassemblement à forte dimension symbolique …
Suite de la lecture « Exposition des trophées : de la Grande Guerre aux Invalides »
Dès octobre 1914, alors que la stabilisation de la ligne de front commence à devenir réalité entre l’Alsace et la Champagne, et que les opérations actives se multiplient au nord de Paris en direction des Flandres (dans le cadre de ce que l’on nommera ensuite «la course à la mer»), apparaît l’idée d’une intervention majeure …
Suite de la lecture « Octobre-décembre 1914 : «les Alliés attaqueront-ils dans les Balkans ?» »
À l’aube du 28 janvier 1921, sous un «ciel [qui] semblait porter le deuil des innombrables morts», eut lieu une émouvante cérémonie, à l’image de ces ensevelissements que l’on pratiquait, souvent à la hâte, et qui se déroulaient quelque part sur cette terre de France labourée par les obus. Après avoir reçu les derniers honneurs …
Suite de la lecture « Le Soldat inconnu, symbole des disparus de la Grande Guerre »
Les 2 et 3 août 1914, des individus saccagent les magasins Maggi à Paris aux cris de «À mort Maggi ! À Berlin !». Ce vandalisme n’est que l’exacerbation d’une longue rivalité commerciale aux implications politiques. Comme le rappellent les articles publiés dans le n°57 de 14-18 magazine, la guerre justifie alors un déchaînement de …
En décembre 1915, Jean Cocteau a 26 ans. Exempté du service militaire, il n’a pas été mobilisé mais souhaite se rendre utile. Justement, des services d’ambulance sont organisés par les célébrités de la capitale que sollicitent moins souvent – guerre oblige ! – ces autres tâches que sont l’agencement de fêtes nocturnes ou la composition …
En dépit de l’usure du temps, des destructions dues au manque d’intérêt, de la méconnaissance de toute qualité historique, bien des souvenirs conçus par les soldats artisans du front sont tout de même parvenus jusqu’à nous ; leur valeur sentimentale ou le respect des descendants en ont assuré la protection. Pour découvrir l’article réalisé par …
Suite de la lecture « Artisanat de tranchée : des souvenirs très personnels »
Né au Puy le 14 mai 1852, Fayolle, après des études chez les Jésuites de la rue des Postes, intègre l’École polytechnique d’où il sort en 1875. Il choisit le 16e R.A. à Clermont- Ferrand, puis suit le stage d’application à l’École de cavalerie à Saumur avant d’être détaché au corps expéditionnaire de Tunisie en …
Suite de la lecture « Les maréchaux français : Le maréchal Fayolle (1852-1928) »
Les travaux de Patrice Gueniffey (dont le récent 18 Brumaire. L’épilogue de la Révolution française) ont notamment porté sur les rapports instaurés par la Révolution française et sur les questions de légi timité soulevées par l’après-1789. Les réponses qu’il apporte sur la relation de Napoléon au pouvoir permettent de mieux comprendre la place occupée par …
Suite de la lecture « Napoléon est l’arbitre de la politique française »
Après le coup d’État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797), exécuté sous le Directoire par les trois directeurs contre les jacobins et les royalistes, Pichegru, soupçonné de vouloir restaurer la royauté, a été déporté à Sinamari. Il est toutefois parvenu à s’évader et a pu se retirer en Angleterre, où il a rencontré …
