Le site de Canet-en-Roussillon/Saint Nazaire a été l’objet d’un fait d’armes méconnu lors de la Grande Guerre. Afin de contrer la guerre sous-marine et le mouillage de mines dans les accès portuaires, il est créé en 1917 un Centre d’Aviation Maritime (C.A.M.) sur l’étang de Canet-St Nazaire. L’équipement de base est constitué d’hydravions SCHRECK FBA 150 qui ont pour mission de surveiller la côte entre la frontière espagnole et Sète.
En partenariat avec le Souvenir Français
Trois de ces hydravions, fragiles appareils peu adaptés pour voler dans les dures conditions de tramontane, ont disparu en mer en octobre et décembre 1917. Les trois pilotes et leurs équipiers ont péri – le seul fait d’armes relatif à la Première Guerre mondiale sur le sol du département. Les missions consistaient en des sorties de reconnaissance dans le golfe du Lion pour détection éventuelle de mines et sous-marins. Deux équipages s’abimaient en mer le 10 octobre 1917, un troisième le 7 décembre 1917. Le centre est dissous peu de temps après l’Armistice, sans jamais avoir rencontré le moindre sous-marin ennemi durant toute son activité.
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