L’armée autrichienne est placée sous le haut commandement d’une sorte de grand état-major pour les armées en campagne, qui a la réputation d’avoir une action gênante sur celles-ci et perdure cependant jusqu’à sa dissolution en 1848. À l’époque de la Révolution française, le Hofkriegsrat constitue donc le commandement suprême. Il comprend un président, un vice-président et trois à six généraux comme conseillers. On compte alors dans cette armée treize feld-maréchaux (commandants en chef), dix-huit feldzeugmeister (généraux de cavalerie), soixante-dix-neuf feldmaréchaux lieutenants (généraux de divisions) et deux cent trente-deux généraux majors (généraux de brigades).
Fait par Alain Pigeard / docteur en histoire et en droit
L’armée autrichienne subit une succession de déboires face aux Français en Italie. Après Beaulieu, après Wurmser, l’empereur François II charge le baron Alvinczy de sauver la monarchie autrichienne. La nouvelle armée se compose des débris du corps de Quasdanovich, des régiments de frontière et d’une division du Voralberg. À Arcole puis à Rivoli, cette armée est battue. Cette fois-ci, c’est le frère de l’empereur, l’archiduc Charles, qui prend le commandement, ce qui fait dire : « Avant il y avait une bonne armée et de mauvais généraux, maintenant il y a un bon général et plus d’armée. » (…)
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