Qui veut suivre un cours au Collège de France y entre sans condition, librement, gratuitement. Le Collège n’est astreint à aucun cursus académique, ne délivre aucun diplôme.
par Michel Faul*
Au XVIe siècle, l’université de Paris était très ancrée dans la tradition et peu ouverte à l’innovation. Elle disposait du monopole de l’enseignement avec ses quatre facultés (théologie, droit, médecine, arts). Le latin était la seule langue dont on faisait usage et les sciences étaient le parent pauvre des disciplines enseignées. Alors que l’esprit de la Renaissance se répandait en Europe, l’Université allait-elle rester à l’écart de ce mouvement ? C’est dans ce contexte que François Ier se laissa convaincre d’agir par son « maître de librairie », Guillaume Budé. Sur ses conseils, le roi nomma en 1530 six « lecteurs royaux », deux pour le grec, trois pour l’hébreu, un pour les mathématiques et, en 1534, un autre lecteur pour l’éloquence latine. Les langues orientales autres que l’hébreu firent aussi, quelques années après, leur entrée au Collège ainsi que l’arabe. Les cours étaient ouverts à tous et gratuits. Ce fut un succès d’audience dès le début.(…)
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