L’excitation de millions d’enfants se fait ressentir à quelques jours de la rentrée. Au début du XIXe siècle, les petits écoliers bénéficiaient de vacances s’étalant du 5 août au 20 septembre. Ces congés (imposés à l’origine par le pape Grégoire II vers 1231) étaient destinés à apporter aux p arents un peu de renfort pour les travaux agricoles, les vendanges et la moisson. C’est sous Napoléon III, en 1860, que les enfants peuvent désormais goûter aux joies des fêtes de Pâques avec cinq jours supplémentaires. Mais avant de bénéficier de ce repos bien mérité, l’heure est à la rentrée.
Dossier réalisé par Klervi Le Collen, historienne des médias
Grâce au ministre de l’Instruction publique, Alfred de Falloux, des milliers d’écoliers enfilent leurs bottines en direction de l’école. La loi Falloux renforce la loi Guizot (du 28 juin 1833). Les petits garçons vivant dans les communes de plus de 500 habitants sont déjà scolarisés. À partir du 15 mars 1850, date de promulgation de la loi Falloux, les petites filles vivant dans des communes de plus de 800 habitants peuvent également se rendre à l’école primaire.
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