La nécessité de refaire les armes montées à l’issue de la retraite de Russie génère une véritable mobilisation au sein de l’Empire, que complètent d’énormes achats de chevaux dans l’Europe napoléonienne (voir à ce propos Napoléon 1er, n° 14). Mais les besoins sont tels, par rapport aux ressources disponibles, que les plans prévoient d’achever cette reconstitution en 1815 seulement. Militaires et civils, témoins quotidiens des difficultés et des résultats parfois décevants en regard des efforts consentis, sont conscients de la faiblesse de la cavalerie au sein de la nouvelle Grande Armée. Dès lors, quelques inventeurs décident d’apporter leur concours au régime et envoient au ministre de la Guerre divers projets. Ce dernier se garde de les retenir, compte tenu de leur caractère irréaliste ou farfelu, mais ils méritent néanmoins d’être cités pour l’anecdote, d’autant que chacun d’eux explore une voie différente.
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