Le 4 mai 1897 demeure dans les annales des faits divers la date d’une catastrophe dont l’horreur fut rarement dépassée, excepté peut-être lors du naufrage du Titanic.
Par Marie-Hélène Parinaud
En cette fin de siècle, la société française vivait repliée sur elle-même, traumatisée par la chute du Second Empire, les drames de la guerre civile de la Commune et la défaite contre les Prussiens qui avait provoqué l’arrachement de l’Alsace-Lorraine et l’instauration de la Troisième République. L’impact de ces événements se remarquait particulièrement dans l’élite, au sein de laquelle les « femmes du monde » évoluaient, où les obligations de « bienfaisance » faisaient partie du style de vie. Les oeuvres de charité étaient pour les élégantes l’équivalent du club de leurs époux (…)
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