La dernière souveraine. Il y a tout juste cent ans s’éteignait l’Impératrice Eugénie. Celle qui, dès son mariage avec Napoléon III en 1853, avait très tôt changé de dimension, ne s’était pas contentée de servir de faire-valoir. Elle avait accepté les régences successives que l’Empereur lui avait confiées et s’était attelée à une tâche tout à la fois politique et diplomatique d’importance. Entretenant d’excellentes relations avec les États voisins et notamment la principauté de Monaco, elle n’avait donc pas seulement donné naissance au Prince impérial, cet héritier tant attendu pour la dynastie Bonaparte, mais elle avait assumé sa destinée, qui l’avait conduite après 1870 en Angleterre. Humiliée et meurtrie, accusée d’être la seule coupable du conflit franco-prussien, elle avait donc vécu cinquante ans en exil, perdant rapidement son mari puis son fils unique dans des circonstances dramatiques. Le 11 juillet 1920, un an et demi après la fin de la Première Guerre mondiale, elle s’était éteinte à Madrid, quasiment dans l’indifférence générale. Son rôle tout au long de l’Empire puis au cours des années qui suivirent mérite amplement d’être réhabilité.
En lien avec la crise sanitaire et suite aux difficultés rencontrées par la distribution de la presse, le présent numéro paraît avec quelques semaines de décalage. Nous prions le lecteur de bien vouloir nous excuser de ce désagrément.
David Chanteranne, rédacteur en chef
Au sommaire de Napoléon III – Revue du Souvenir Napoléonien n°51 :
Actualités
Éphémérides
Dossier : Les derniers secrets d’Eugénie
Un demi-siècle d’exil
Les régences de l’Impératrice
Les relations avec la famille princière de Monaco
Autour de l’Empereur : Tendre est Lebœuf
Cahiers du Second Empire : Duel dans la Manche
Armée : Le maréchal Exelmans. Le fidèle
Personnalité : Thérésa, première vedette de la chanson
Publications
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